L’indice de Gini est l’outil idéal pour calculer les inégalités relatives au revenu, à la richesse ou au patrimoine. Il intervient également dans plusieurs autres domaines notamment en logistique ou en informatique. Il s’agit d’un indicateur développé par Corrado Gini un statisticien de nationalité italienne. Quelles sont les particularités de cet outil ? Comment procéder à son calcul ? Voici dans cet article toutes les informations essentielles à propos de cette notion afin de vous permettre de mieux l’appréhender.
Quelles sont les spécificités de l’indice de Gini ?
L’indice de Gini est l’un des outils les plus connus lorsqu’il s’agit de définir le niveau de distribution des revenus ou des richesses au sein de la population. Encore appelé coefficient de Gini, cet indicateur est conçu pour la mesure des inégalités sur le plan du patrimoine d’une population bien précise. L’outil s’exprime par une valeur variable de 0 à 1.
L’indice de Gini correspond à 0 lorsque les revenus sont repartis également au niveau de toute la population. S’il est à 1, cela implique que l’inégalité est haute. De façon générale, le coefficient de Gini est utilisé pour des pays dans leur globalité, mais aussi pour des régions ou des départements donnés ou pour des groupes de nations.
Il peut être aussi utile pour déterminer les différences relatives aux salaires à l’intérieur d’une structure. Aussi, cet indicateur peut servir en logistique pour l’étude de la façon dont les références sont implantées selon les statistiques concernant la sortie des produits ou en informatique comme indicateur pour quelques méthodes d’enseignement.
Comment peut-il être défini avec efficacité ?
L’indice de Gini n’étant pas très précis, l’on l’utilise en association avec d’autres indicateurs parmi lesquels l’on distingue la courbe de Lorenz qui montre avec concision la répartition réelle des richesses. Cette courbe a été créée par Max Lorenz, un spécialiste américain de l’économie. Mais il est nécessaire de suivre quelques indications pour sa réalisation afin d’arriver à un meilleur coefficient de Gini.
Elle se trace en procédant dans un premier temps à la classification des valeurs concernant chaque donnée en partant de la plus petite à la plus grande. Ensuite, il faut chercher à trouver les déciles puis s’en suit le traçage de la courbe pour les répartitions. Il faut s’assurer de mettre en abscisse le cumul du pourcentage croissant concernant la population et en ordonnée celui du pourcentage croissant des données faisant l’objet de l’étude.
Après tout cela pour avoir votre courbe de Lorenz capable de vous aider à définir l’indice de Gini, il faudra procéder au traçage d’une bissectrice indiquant la distribution égalitaire. La courbe qui servira pour le calcul se trouve en bas de la diagonale référentielle.
Plus celle-ci est loin de la diagonale, plus il est question d’une répartition inégale des richesses. Si est elle par contre très proche de la droite de référence, cela implique que l’indice ne sera pas très grand. De ce fait, la réparation est d’égalité.
Quels sont les autres indicateurs auxquels l’on peut associer l’indice de Gini ?
Comme signalé un peu plus haut la courbe de Lorenz n’est pas le seul indicateur utilisé pour la définition de l’indice de Gini avec des données bien précises. D’autres outils donnant des résultats plus précis que lorsque l’on se sert de la courbe de Lorenz existent pour la mesure des écarts de revenus dans une entreprise.
Il s’agit en l’occurrence de l’indice de Theil, celui de Hoover, celui d’Arkinston ainsi que l’indicateur de Palma. Le dernier indice, c’est-à-dire l’indice de Palma est utilisé de manière plus fréquente que les autres pour observer l’indice de Gini. Ceci dans la mesure où il offre une certaine simplicité et facilité dans son usage.
Il suffit juste de faire la division en 2 des revenus des 10 % des personnes les plus nanties et de diviser ensuite le nombre trouvé par les revenus possédés par les 40 % des plus pauvres. Ce qui permettra de définir avec une plus grande précision le coefficient de Gini.
En définitive, c’est un indicateur performant pour définir le degré d’inégalité et d’égalité dans la manière dont les richesses sont reparties au sein d’un groupe de personnes. Il intervient dans une diversité de domaines (statistique, logistique, informatique…). Ce qui fait de lui un outil polyvalent ainsi que de référence. Cependant, utilisé seul, l’indice de Gini ne permet pas d’avoir des données très précises. Ainsi, il doit obligatoirement être associé avec d’autres indicateurs afin d’être le plus efficace possible.